Evidemment le titre est un peu provocateur…
Mais MediaTrust, une plateforme d’affiliation aux Etats Unis, a publié sur son blog officiel, cette étude très interresante de l’IAB :
Cela fait deja quelques jours que cette vidéo très drôle tourne dans la sphère anglophone, et je ne résiste pas à vous la faire partager! Cette vidéo a été publiée sur le site Techcrunch, et consiste en une caricature de l’acheteur fan de l’iphone 4, qui le veut absolument dès sa sortie, et qui n’y connait absolument rien en téléphone (vidéo en anglais, mais ça vaut le coup) :
Le moins drôle dans l’histoire, c’est que la employeur de l’auteur de la vidéo (BestBuy, équivalent de Boulanger) souhaite le virer car elle considère que son action a nuit à la marque Bestbuy (alors que la vidéo n’est pas du tout brandé Bestbuy, et que cette vidéo est personnelle).
En tout cas, ca a fait une sacrée pub a xtranormal, la plateforme avec laquelle la vidéo a été réalisée (mais je ne vous la recommanderai pas car celle-ci est surchargée actuellement, et sa version gratuite est extrêmement limitée).
J’en discutais encore récemment, avec un représentant de chez pagesjaunes (Canada), de la menace que représentait Google pour son entreprise. Celui-ci ne semblait pas vraiment se rendre compte de l’imminence de la menace, et en quoi cela pourrait concurrencer directement son entreprise.
Pourtant, Google Local Business Center, renommé Google Places depuis le 23 avril, permet de recenser son entreprise sur Google Map, et d’y ajouter une foule d’informations :
- Coordonnées de contact (adresse, téléphone, email…)
- Une description et la catégorie de son entreprise (B2B, ingénierie, boulangerie…)
- Les horaires d’ouverture
- Les méthodes de Paiement
- Des Photos, des Vidéos…
- La possibilité de rajouter des codes de réductions
Il y a quelques jours, je voulais aller sur la plateforme de video en direct Justin.TV, et là, erreur 503 site non accessible. Je réessaye, j’actualise rien à faire, le site est down.
Je me mets alors à faire une recherche sur Google avec les termes « Justin TV » et j’obtiens des résultats extraits de Twitter en direct live, qui me donnent des nouvelles sur Justin TV, sur leur problème technique…
Incroyable! Voici une capture d’écran des résultats de recherche pour « Justin TV » sur Google :
Quand on dit que la force de Google, c’est la pertinence des résultats de recherche…
Là, c’est pas rien! L’intégration de résultats de recherche en direct, ça c’est fort!
« Bon du coup, je vais le regarder où mon classico Barça-Real ? Et si je demandais a Google ? »
Signé : A Google Fan
En visitant le site web du New York Times, pour mon précédent article, je suis tombé de haut (« j’ai capoté » ou « c’est écoeurant » diraient mes amis québécois) en voyant ce qu’avait mis en place le New York Times pour ses annonceurs.
Ils utilisent un logiciel -développé par Adready-, destiné aux annonceurs qui souhaitent de l’E-pub au CPM sur le site du New York Times : http://www.nytimes.com/marketing/selfservice/
C’est aussi simple qu’utiliser Google Adwords, et dans le domaine de l’E-pub, c’est la première fois que je vois ça :
Pas besoin de passer via une régie, de leur téléphoner. Tout peut se faire online, on définit :
-Le nom de sa campagne, la date de début ainsi que la page de destination
-La / Les catégories dans lesquelles on souhaite apparaître
-Les zones géographiques que l’on souhaite viser (avec une précision de l’ordre d’un état aux States, ou d’un pays ailleurs)
-Le budget quotidien
La décision du journal le New York Times de devenir en partie payant soulève la question de la gratuité de l’information et de la presse sur Internet.
En effet, Internet a connu plusieurs phases au niveau de la gratuité de l’information :
- 1ère phase = information principalement payante, car peu abondante et coûteuse à mettre en ligne.
- 2ème phase = information gratuite car abondante et parce que le client n’était pas prêt à payer (génération Napster).
- 3ème phase= Information gratuite, et augmentation de l’information payante de qualité.
L’internaute serait-il davantage enclin à payer pour de l’information?
Collecter des informations personnelles sur ses clients est cruciale pour une entreprise, afin de pouvoir les servir dans les meilleures conditions (en leur proposant des services et des offres personnalisées), et de stimuler les ventes.
Et Second Cup a trouvé une bien belle manière de le faire, pour un coût quasiment nul :
Je suis allé prendre un café glacé (c’est super bon, vous devriez essayer!) chez le Second Cup de Côte des Neiges, à Montréal. Bien calé dans mon siège, ma boisson à la main, j’ai souhaité me connecter au Wifi de Second Cup pour aller sur Internet. Et là surprise : l’accès Internet n’était pas gratuit!
J’avais 3 choix à ma disposition:
- Soit je payais la connexion avec ma carte de crédit.
- Soit j’indiquais mes identifiants de connexion de mon fournisseur internet Bell (pour ceux qui sont chez Bell, et qui connaissent leurs identifiants et mots de passe par coeur).
- Soit j’ajoutais l’application « BoldStreet Wifi Hotspots » à mon profil Facebook.
Cette 3ème solution permet à Second Cup et/ou à l’application de collecter les informations personnelles disponibles sur mon profil Facebook (genre, date de naissance, e-mail, statut matrimonial…) en échange de me fournir un accès à Internet gratuit et illimité.
Mon groupe de travail, et moi, avons dégagé lors de notre travail de session sur l’industrie des réseaux sociaux, 5 facteurs clés de succès pour les entreprises de réseaux sociaux :
Les réseaux sociaux drainent une forte audience, notamment Facebook qui compte plus de 350 millions d’utilisateurs (décembre 2009), et qui est le deuxième site le plus visité après Google.com. (source Alexa).
Cependant, comparativement à son audience, Facebook réalise beaucoup moins de revenus par internaute, que ne le fait Google! En effet, Facebook a dégagé des bénéfices pour la première fois au 1er semestre 2009 ; et bon nombre de sites de réseaux sociaux n’ont pas trouvé leur business model, et sont critiqués pour cela (notamment Twitter).
L’enjeu pour les sites de réseaux sociaux, est de monétiser leurs plateformes, sans faire fuir ni les internautes, ni les entreprises. Pour cela, ils disposent de plusieurs stratégies de monétisation :